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En bref

dimanche 30 novembre 2003


 Intégration piège à cons L’intégration des handicapé-e-s dans la société française est un "grand chantier présidentiel" du quinquennat de Jacques Chirac. Malheureusement ses employé-e-s malveillant-e-s mènent des actions de sabotage : les député-e-s ont décidé que désormais les personnes handicapées paieraient elles aussi la redevance télé. Peut-être pour les inciter à l’éteindre pour sortir s’intégrer au monde extérieur !
 Alors que leurs camarades, victimes du "stress du combattant", s’automutilent, se suicident en série ou sont rapatriés pour des problèmes de santé mentale, au moins 30 G.I.’s en permission aux Etats-Unis se sont évaporés dans la nature au lieu de repartir en Irak. Pendant ce temps, les familles de soldats se mobilisent pour que tout ça s’arrête et Bush nous dit que tout va bien.
 70% des Irakien-ne-s sont au chômage, les salaires sont les mêmes que sous Saddam (60$ par mois), sauf qu’il n’y a plus d’aide gouvernementale pour le logement et la nourriture. La puissance occupante choisit la transition en douceur : la loi datant de 1987 interdisant l’organisation syndicale des salarié-e-s de l’Etat (y compris de l’industrie pétrolière) a été maintenue par les Etats-Unis. Finalement tout n’était pas bon à jeter chez Saddam ! Malgré l’interdiction, des mouvements de grève s’organisent ?
 Après plusieurs mois de tergiversations de façade, Raffarin aurait enfin décidé de nous faire bosser un jour de plus, ceci dans le but avoué et revendiqué de venir en aide aux personnes âgées et aux personnes dépendantes. Cette aide généreuse ira bien évidemment principalement au patronat, qui bénéficiera gratis d’une journée de travail supplémentaire et en reversera une partie minime en guise de cotisations sociales. Mais le jésuitisme du gouvernement va encore plus loin : face à la commission européenne, Francis Mer s’est vanté de cette mesure comme étant le signe d’un "désengagement de l’Etat" en matière de protection des personnes âgées : les sommes ainsi dégagées seront autant de subventions que l’Etat ne fournira plus aux structures prenant en charge les personnes dépendantes.